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Intervention citoyenne et civile

    Le discours « sécuritaire » est à la mode. Le terroriste international, ou le sinistre membre d’un gang criminel, peut surgir et frapper en tout temps et partout où se rassemblent des citoyens (autobus, trains, rassemblements, etc.). L’agression peut survenir, une bombe peut sauter; la société doit se protéger, et les entrepreneurs en quincailleries de lutte à la peur accourent tandis que le gouvernement s’efforce de distribuer des milliards.

     

     

    Délégation libanaise à Montréal

      Une délégation de quatre Libanais a visité
      Montréal du 27 au 30 avril 2005 à l'invitation de Initiatives et
      Changement et du Cercle inter-religieux de Montréal auxquels
      collaboraient le Centre d'oecuménisme canadien et le Centre de
      ressources sur la non-violence.

      Au Liban, de 1975 à 1990, une guerre fratricide fit plus de 100 000
      morts et deux fois plus de blessés. Durant cette période, deux des
      invités, Mustapha Chehab et Assaad Chaftari, l'un musulman et l'autre
      chrétien, étaient responsables de milices. Ils n'ont pas oublié leur
      passé d'hommes de guerre mais ils reconnaissent leurs torts.
      Aujourd'hui, ils demandent publiquement pardon et deviennent des
      éducateurs de paix tant dans leur pays que sur la scène internationale.

      Le Canada et la bombe d’Hiroshima

        Commémorer Hiroshima, un devoir citoyen.

        Ce printemps, à New-York, les discussions sur le traité de
        non-prolifération des armes atomiques furent un échec. Malgré ses
        prétentions, le Canada a sa très grande part de responsabilité quant à
        la prolifération des armes atomiques. En tant que citoyen du monde,
        canadien, québécois et particulièrement montréalais, nous avons le
        devoir de nous rappeler d'Hiroshima, et de participer activement à la
        commémoration de la première utilisation d'une arme atomique sur des
        populations civiles. Hiroshima a été un acte d'intimidation politique
        auquel les dirigeants, l'industrie et les scientifiques canadiens,
        principalement à partir de Montréal et de Québec, ont pris une part
        active.

        L’Irak et le mouvement pour la paix

          par John Sloboda

          L'auteur enseigne à l'Université Keele de Grande-Bretagne depuis une
          trentaine d'années. Militant pour la paix, il a mis sur pied avec un
          collègue, début 2003, le site internet Iraq Body Count
          (www.iraqbodycount.net). Ce site est devenu la référence internationale
          incontournable au sujet des victimes civiles de la présente
          guerre/occupation de l'Irak. Il est aussi directeur exécutif du Oxford
          Research Group (ORG) (www.oxfordresearchgroup.org.uk), un interlocuteur
          privilégié en matière de paix et de sécurité. Dominique Boisvert nous
          présente ici une synthèse de la conférence donnée par John Sloboda le 2
          août 2004 à Montréal.