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Liban

ACTE 3 Retrait des troupes Syriennes et nouveau gouvernement de transition

    Un attentat à la voiture piégée dans la banlieue chrétienne de Beyrouth à Jdeideh vient réveiller la peur des vieux démons et le risque de déstabilisation. Cette fois les doutes ne semblent plus permis, une organisation de l'ombre cherche bien à semer la terreur en perpétrant des attentats destinés à intimider les partisans du Liban libre de toute présence étrangère.

    ACTE 2 : La chute du gouvernement pro-syrien

      Effectivement, face au défi du peuple, le gouvernement d'Omar Karamé démissionne le 28 février: « La Place des Martyrs fait tomber le gouvernement, titre un grand journal, mais cette victoire … est le début d'une sortie de crise et non la fin de la crise. »

      Le Printemps libanais en trois actes

        Le Liban repose sur un fragile équilibre intercommunautaire qui a donné lieu, de 1975 à 1990, à une guerre dont les enjeux sont à la fois libanais, régionaux et internationaux.

        Le 14 février 2005, la mort tragique du Premier ministre Rafic Hariri suscite un mouvement de libération populaire non armé qui compte renverser le gouvernement pro-syrien par les urnes. Il reçoit l'appui des USA et de la France qui insistent pour une application rapide de la résolution 1559 des Nations-Unies exigeant le retrait des troupes syriennes.

        La brève chronologie en trois actes que nous présentons permet de saisir au jour le jour la force de cette lutte populaire inspirée par la conviction que le pays est mûr pour le changement et peut avancer vers un nouveau destin. Le Liban, selon toute vraisemblance est en train d'écrire une nouvelle et inspirante page de l'histoire du Moyen-Orient. C'est le « printemps libanais ».

        Un printemps arabe

          Ce texte sur les événements du Liban a été publié par le journaliste libanais Samir Kassir dans la revue « Égypte ». Journaliste au quotidien An Nahar, il avait publié en 2004 ses considérations sur le monde arabe. Il a été assassiné lors d'un attentat à Beyrouth le 2 juin dernier.

          Délégation libanaise à Montréal

            Une délégation de quatre Libanais a visité
            Montréal du 27 au 30 avril 2005 à l'invitation de Initiatives et
            Changement et du Cercle inter-religieux de Montréal auxquels
            collaboraient le Centre d'oecuménisme canadien et le Centre de
            ressources sur la non-violence.

            Au Liban, de 1975 à 1990, une guerre fratricide fit plus de 100 000
            morts et deux fois plus de blessés. Durant cette période, deux des
            invités, Mustapha Chehab et Assaad Chaftari, l'un musulman et l'autre
            chrétien, étaient responsables de milices. Ils n'ont pas oublié leur
            passé d'hommes de guerre mais ils reconnaissent leurs torts.
            Aujourd'hui, ils demandent publiquement pardon et deviennent des
            éducateurs de paix tant dans leur pays que sur la scène internationale.