Juin 2003, je suis au travail, planifiant la relance des activités du
Centre de ressources sur la non-violence. Nous sommes un vendredi
après-midi, un bel après-midi de printemps. Je prévois une randonnée
sur la piste cyclable dès que je suis satisfait de mon document.
Le téléphone sonne, c'est l'agence du service de garde. On
m'avise qu'elle vient de fermer définitivement la garderie en milieu
familial que fréquente ma petite fille de quatre ans. Une plainte a été
reçue et, après vérification, la Direction de la protection de la
jeunesse a mis les propriétaires sous enquête. On m'avise que ma fille
est en sécurité, que je peux la prendre dès que possible.