Lutte contre la violence conjugale
Née en 1939 à Tsin Tao (Chine).
Dès son tout jeune âge, Erin Pizzey, fille d’un diplomate britannique, connaît les camps d’internement, les bombes; elle voit des cadavres lors de l’occupation japonaise à Shanghai durant la Seconde guerre mondiale.
En 1971, alors que la violence conjugale est un tabou profondément ancré, elle ouvre à Londres un premier refuge pour familles victimes de violences. Durant dix ans, elle écoute les femmes et leurs enfants et elle leur donne un abri. Peu à peu, suivant son exemple, des refuges s’ouvrent pour répondre à la demande grandissante et un véritable réseau international se crée.
Sa volonté d’agir auprès des familles en intervenant tant auprès des hommes que des femmes la plonge dans la controverse et suscite une vive opposition auprès de certains idéologues féministes. Militante engagée et écrivaine prolifique, elle fit face à la censure dans ses écrits. Malgré tout, son approche critique et la lucidité de ses analyses en font une référence de choix dans les milieux qui oeuvrent pour la réconciliation familiale.
« La violence en milieu familial est un tout. (…) Pour être efficace, nous devons intervenir sur la famille, pas seulement sur la femme. »