Wangari Maathai a étudié aux Kansas (États-Unis), en 1964, puis dans son pays où elle a été la première femme à obtenir un doctorat. Elle est aussi devenue la première kényane à prendre la tête d’un département à l’université, en l’occurence celui de l’école vétérinaire. Comme à l’université, elle s’est imposée dans le monde de la politique et a subi la pression de ses homologues masculins.
En 1977, Wangari Maathai fonde le movement « Green Belt » (Ceinture verte) au Kenya et fait planter plus de trente millions d’arbres en Afrique pour lutter contre l’érosion des sols et fournir du bois à l’usage des populations locales. En 1997, sa candidature à l’élection présidentielle kényane a été retirée par son propre parti, quelques jours avant le scrutin et sans qu’elle en soit informée. Cela n’a pas découragé Wangari Maathai qui a été finalement élue au parlement kenyan en décembre 2002.
En janvier 2003, elle a été nommée vice-ministre à l’environnement, aux ressources naturelles et à la faune sauvage.
En 2004, elle a reçu le Prix Nobel de la Paix « pour sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix ». Elle est la première Africaine de l’histoire a être décorée de cette distinction.
« Nous plantons les graines de la paix, maintenant et pour le futur. »