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Les réacteurs nucléaires de Chalk River

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Écrit par Gordon Edwards

Un article de Montreal Gazette du 13 août  2007 fait le point sur les difficultés que rencontre Énergie atomique du Canada Limitée (AECL) dans ses efforts pour faire fonctionner ses réacteurs Maples; une autre preuve que les plans d’AECL ne réussissent pas souvent.

Les réacteurs Maples ne produisent pas d’électricité, mais plutôt des isotopes radioactifs. Après des années d’effort  et beaucoup de promesses brisées, ils ne marchent pas encore et ne fonctionneront pas avant au moins 8 ans.

Actuellement Énergie atomique du Canada Limitée (AECL) fait la promotion d’un réacteur ACR (un réacteur CANDU avancé). Cet ACR n’a pas encore été construit et pourrait causer des problèmes sérieux imprévus qui nuiraient à son usage commercial.

Transport d'un réacteur pour la centrale nucléaire de Gentilly 1, 1968. (Photo: domaine public, banq.qc.ca)
Transport d’un réacteur pour la centrale nucléaire de Gentilly 1, 1968. (Photo: domaine public, banq.qc.ca)

AECL a eu des problèmes semblables auparavant. Le réacteur Gentilly-1, construit par Hydro-Québec,  n’a opéré que pendant 180 jours sur plusieurs années et n’a jamais produit un seul kilowatt d’électricité utilisable. Il est trop instable pour pouvoir opérer en sécurité. On utilisait de l’eau ordinaire (eau légère) au lieu de l’eau lourde pour refroidir le combustible nucléaire. Gentilly-1 a été un fiasco technique et financier.

AECL a également essayé de commercialiser un petit réacteur d’usage régional, appelé le (District-Heating SLOPOKE). Il n’a jamais été construit pour usage commercial même si AECL a essayé d’en donner un gratuitement au Centre hospitalier de l’Université de Sherbrooke d’abord et ensuite à l’Université de la Saskatchewan à Saskatoon. Quand  un modèle démonstratif SLOPOKE a été construit au centre de recherche d’AECL Manitoba (The Whiteshell Nuclear Research Center),  on n’a pas réussi à l’opérer en toute sécurité.  Cet échec a conduit à l’abandon non seulement du modèle démonstratif mais surtout de l’idée elle-même.

Les acheteurs doivent être sur leur garde : Quiconque achète un design de réacteur AECL non éprouvé ni testé et n’ayant pas encore reçu de licence nulle part, pourrait faire face à des surprises désagréables.