Opération SalAMI : La désobéissance civile était nécessaire, disent les manifestants

Ni les pétitions, ni les articles dans les journaux, l’interpellation des élus sur la question, ni les manifestations pacifiques n’avaient réussi à alerter la population sur les dangers de la signature de l’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI). Il ne restait qu’une seule solution pour les membres de l’opération SalAMI: la désobéissance civile. Et, en effet, c’est à partir du moment où ils ont bloqué l’entrée de l’hôtel Sheraton, le 25 mai dernier, que la population a commencé à s’intéresser aux négociations qui se déroulaient jusque-là dans le plus grand secret.

Toujours en invoquant la défense de nécessité, les accusés sont venus expliquer au juge Denis Boisvert pourquoi ils avaient participé en toute connaissance de cause à cette activité illégale du 25 mai, au moment où se tenait la Conférence de Montréal sur la mondialisation des économies.

 

Opération SalAMI : La désobéissance civile était nécessaire, disent les manifestants

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