Non-prolifération des armes, droits humains
Québec,
Née en 1945, décédée le 1er février 2002.
Thérèse Daviau fut la première femme à être élue au Conseil municipal de Montréal (Québec, Canada) en 1974.
Avocate de formation, elle a été impliquée dans la défense des droits de la société québécoise. Cependant le 6 décembre 1989, sa vie a basculé lorsque sa fille Geneviève a été assassinée. Un tireur déséquilibré avait fait feu sur quatorze jeunes femmes, toutes étudiantes de l’École Polytechnique de Montréal. C’est alors qu’elle entreprend sur la scène municipale et nationale, une croisade contre la violence faite aux femmes et pour une société non violente.
Elle devient la vice-présidente de la Fondation des victimes du 6 décembre contre la violence. Cet organisme a contribué à l’adoption d’une loi sur le contrôle des armes à feu au Canada. Thérèse Daviau a démontré beaucoup de courage et un support sans failles dans sa lutte. Elle demeure un exemple d’engagement pour la justice et la paix.
«La violence utilisée pour enlever ces quatorze vies innocentes nous révolte, elle nous transmet ce refus d’accepter ce qui motivera notre action. »