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Enjeux de société

L’INTIFADA

    Par Gerry Pascal

    Cet article décrit quelques aspects non-violents peu connus de
    l'Intifada, un mouvement de résistance à l'occupation israélienne de la
    Palestine. Les aspects violents du conflit, de la part des deux
    parties, sont amplement documentés et font la manchette dans nos
    journaux presque chaque jour.

    L'Intifada comporte deux phases, l'une débutant à la fin de
    1987 que nous appelons la Première Intifada, et l'autre débutant en
    2000 que nous appelons la Seconde Intifada. «Intifada» est un mot arabe
    signifiant «secouer» dans le sens de « se débarrasser de ».

    Taux de suicide en augmentation?

      Par Normand Beaudet

      « En 1996, 1 463 personnes sont décédées par suicide au Québec. Sur ce
      nombre, 1 136 étaient des hommes, soit près de 80 % de l'ensemble des
      décès par suicide.

      « Le taux de suicide global dissimule le fait qu'il s'agit d'un
      problème touchant plus durement les hommes. En effet, le taux s'élève à
      30,7 par 100 000, contre 7,8 chez les femmes. Chez eux, la situation se
      détériore dans tous les groupes d'âge, mais de façon plus marquée chez
      les 15 à 19 ans et les 30 à 49 ans. Ces derniers représentent la
      tranche de la population la plus durement touchée, la moitié des décès
      par suicide leur incombant. »

      La prévention de génocides.(Rwanda 10 ans)

        Comment désamorcer de tels cycles. Une fois
        les massacres débutés, il est bien difficile de mettre fin aux tueries
        et aux violences comme ont pu le constater les forces de l'ONU, en
        place il y a dix ans. Le livre du général Dallaire responsable des
        casques bleus sur le terrain lors des événements illustre avec
        éloquence l'impuissance des intervenants sur le terrain face à de
        telles levées de rage et de haine. L'action pour prévenir de telles
        situations est une action à longue haleine. Nous parlons ici
        d'entreprises à long terme demandant un engagement actifs de la
        communauté internationale. Nous sommes malheureusement ici en pleine
        politique fiction. Nous devons donc faire abstraction de la réalité
        actuelle, pour démontrer qu'il serait possible d'agir.

        L’histoire d’Amiel (nom fictif). Rwanda 10 ans

          Je me rappelle de cette journée chaude et humide, je la revois comme un film d'horreur. Je devais avoir huit ans, j'étais accroupis dans un coin de notre petite maison familiale, derrière une banquette ou un tabouret. Mon corps tout entier tremblait il était incontrôlable et je mordais dans une étoffe de coton pour ne pas faire de bruit avec mes dents. Pendant de longues minutes, dans la pièce d'à côté, des jeunes qui venaient de tués ma mère et mon frère de douze ans argumentent et se demandent si j'existe vraiment. Après toutes ces années j'ai pu reconstituer les événements.

          Sinistre Mausolée… (Rwanda,10 ans)

            Dans la province de Kibungo, à l'est du
            Rwanda, au coeur de marais et de pâturages, tout près de la frontière de
            Tanzanie, il y a une colline de pierre surplombée par un petit village
            qui se nomme Nyarubuye. Une petite école domine le lieu dorénavant
            inhabité. Le seuil de la porte d'entrée franchis, c'est le choc.

            PRIX NOBEL ALTERNATIFS 2003*

              La Fondation The 2003 Right Livelihood
              Awards, communément appelés les Prix Nobel alternatifs, vise à
              récompenser et faire connaître des personnes et des groupes dont la vie
              et l'activité s'inspirent des principes de responsabilité et d'équité.

              Le 8 décembre 2003, les prix ont été remis aux individus et groupes
              suivants pour leur travail dans le désarmement, la justice, le
              partenariat et le développement environnemental durable :