Les élections générales au Guatemala, prévues pour le 9 septembre 2007, suscitent la controverse. Au sein de la vingtaine de partis politiques engagés dans la course électorale, il y a d'un côté Rigoberta Menchu Tum, lauréate du prix Nobel de la paix de 1992, qui se présente comme candidate à la présidence à la tête du premier parti politique autochtone du pays, l'alliance Encuentro por Guatemala (EG-Winaq). D'un autre côté, le général José Efraín Ríos Montt, ex-dictateur de 1982 à 1983, se présente au sein du Front républicain guatémaltèque (FRG) pour un poste de député au Congrès alors qu’il fait face à des accusations de génocide et qu’un mandat d’arrêt international pèse contre lui.