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Des camps de protestation dans le Dakota du Nord :

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Sioux Dakota

WASHINGTON, DC - MARCH 10: Protesters march during a demonstration against the Dakota Access Pipeline on March 10, 2017 in Washington, DC. Thousands of protesters and members of Native nations marched in Washington DC to oppose the construction of the proposed 1,172 Dakota Access Pipeline that runs within a half-mile of the Standing Rock Sioux reservation in North Dakota. (Photo by Justin Sullivan/Getty Images)
WASHINGTON, DC – MARCH 10: Protesters march during a demonstration against the Dakota Access Pipeline on March 10, 2017 in Washington, DC. Thousands of protesters and members of Native nations marched in Washington DC to oppose the construction of the proposed 1,172 Dakota Access Pipeline that runs within a half-mile of the Standing Rock Sioux reservation in North Dakota. (Photo by Justin Sullivan/Getty Images)

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La Nations Sioux s’oppose aux oléoducs.

Depuis quelques mois, la compagnie Dakota Access Pipeline (DAP) cherche à construire un oléoduc aux coûts de $3, 8 milliards US pour assurer la liaison entre le Bakken oil fields du Dakota du Nord et un centre de distribution près de Patoka, en Illinois. S’il est complété, l’oléoduc devrait assurer l’acheminement de 570 000 barils de pétrole par jour.

Même si une grande partie des tuyaux se trouve sous terre, la suite du projet demeure incertaine. Les Protecteurs de l’Eau de l’Oceti Sakowin Red Warrior et des camps de l’esprit Sacred Stone, près de Cannon Ball, Dakota du Nord, ont avoué vouloir le saboter. Les protestataires autochtones ont rejoint des groupes environnementalistes importants comme le Sierra Club et le 350.org  qui a attiré une très grande masse en popularisant la contestation à travers les médias sociaux. Plusieurs confrontations ont déjà opposé citoyens et équipes  de construction. Le 27 octobre 2016, 140 personnes ont dû été arrêtées.

Les protestataires ont érigé des camps dans les plaines du sud de Bismark, Dakota du Nord, près de la réserve Sioux de Standing Rock. Ils ont vraisemblablement attiré le plus grand rassemblement des Autochtones américains de l’histoire, peut-être plus de 200 communautés autochtones en provenance des États-Unis et partout ailleurs comme au Canada. À partir de petits groupes les gens se sont rejoints jusqu’à atteindre les 8 000 personnes.

L’élection de D. Trump à la présidence des États-Unis est sans doute la mauvaise nouvelle pour ce mouvement de contestation. Le 25 janvier dernier, le nouveau président a signé un décret ouvrant la porte à la construction du Dakota Access.  Ce qui a permis au corps des ingénieurs de l’armée américaine d’autoriser cette dernière portion du tracé qui avait été stoppée en décembre 2016. Toutes ces décisions sont cependant vivement contestées, surtout par les Sioux de Standing Rock, déterminés à aller jusqu’au bout. Mais au début du mois de février 2017, les corps des ingénieurs ont recommencé leurs travaux. Les camps de protestation on été démolis et les protestataires ont été obligés de quitter les lieux par la force. Le chef de cette communauté a annoncé qu’une marche de protestation est prévue à Washington le 10 mars pour exiger au Congrès au président une étude rigoureuse qui puisse rassurer la population quant au caractère sécuritaire des installations.

The Montreal Gazette/Post Media, Saturday, October 29, 2016

https://revuelespritlibre.org/standing-rock-entre-conflit-environnemental-et-anticolonialisme

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/27/etats-unis-les-sioux-obtiennent-une-victoire-inattendue-face-a-l-oleoduc-dakota-access_6034588_3244.html