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CRNV

Abus sexuel d’enfants, quand le système prend charge


    Juin 2003, je suis au travail, planifiant la relance des activités du
    Centre de ressources sur la non-violence. Nous sommes un vendredi
    après-midi, un bel après-midi de printemps. Je prévois une randonnée
    sur la piste cyclable dès que je suis satisfait de mon document.

    Le téléphone sonne, c'est l'agence du service de garde. On
    m'avise qu'elle vient de fermer définitivement la garderie en milieu
    familial que fréquente ma petite fille de quatre ans. Une plainte a été
    reçue et, après vérification, la Direction de la protection de la
    jeunesse a mis les propriétaires sous enquête. On m'avise que ma fille
    est en sécurité, que je peux la prendre dès que possible.

    L’Irak et le mouvement pour la paix

      par John Sloboda

      L'auteur enseigne à l'Université Keele de Grande-Bretagne depuis une
      trentaine d'années. Militant pour la paix, il a mis sur pied avec un
      collègue, début 2003, le site internet Iraq Body Count
      (www.iraqbodycount.net). Ce site est devenu la référence internationale
      incontournable au sujet des victimes civiles de la présente
      guerre/occupation de l'Irak. Il est aussi directeur exécutif du Oxford
      Research Group (ORG) (www.oxfordresearchgroup.org.uk), un interlocuteur
      privilégié en matière de paix et de sécurité. Dominique Boisvert nous
      présente ici une synthèse de la conférence donnée par John Sloboda le 2
      août 2004 à Montréal.

      La peine de mort imposée à des objecteurs de conscience

        Par le groupe Suisse sans armée et le Centre de ressources sur la non-violence

        Le Centre a participé au Deuxième congrès mondial contre la peine de mort tenu à Montréal du 6 au 9 octobre derniers. En collaboration avec Suisse sans armée, il y a présenté ce texte sur la condamnation à mort imposée par certains pays aux objecteurs de conscience.

        Les prisonniers Irakiens: Vision d’horreur

          par Normand Beaudet

          Au moment d'écrire cette note, la saga des photos de prisonniers
          irakiens bat son plein. Les média d'informations font présentement
          leurs choux gras de ces images à sensation. La machine à relations
          publiques du Pentagone est à plein régime et nous martèle que les
          événements sont isolés et que les quelques responsables de ces
          atrocités seront punis. Campagne électorale oblige.

          Une alternative à l’approche militaire ?

            Par Dominique Boisvert

            L'auteur est un pacifiste qui pratique l'objection de conscience
            fiscale depuis plus de vingt ans. Il est activement impliqué au Centre
            et dans les organismes Conscience Canada et Nos impôts pour la paix. La
            réflexion qui suit sur les Forces armées canadiennes est extraite d'une
            lettre qu'il a fait parvenir au Lieutenant-Général Roméo Dallaire. Ce
            dernier est l'auteur du volume J'ai serré la main du diable où il
            raconte son expérience au Rwanda.

            L’hiver 2004 au Centre

              Bref compte rendu des activités qui ont marquées l'action du Centre depuis la parution du bulletin d'hiver.

              Appel aux artistes

              Jetez un coup d'oeil à nos produits éducatifs…

              Détails sur le Symposium artistique 2004…

              Pour une solution durable en Haïti

                Par Normand Beaudet

                L'avancée des forces paramilitaires et la pression des Etats-Unis, de
                la France et du Canada ont porté l'estocade finale au gouvernement de
                Jean-Bertrand Aristide qui a dû s'enfuir à destination de la République
                centrafricaine le 29 février. Dès le début de mars, le Comité pour les
                droits humains des travailleurs haïtiens en République Dominicaine
                demande un avis au Centre de ressources sur la non-violence, sur un
                position constructive à prendre dans le contexte. Le Centre n'avait que
                quelques heures pour réagir. Voici la position remise qui a été très
                bien reçue.

                L’INTIFADA

                  Par Gerry Pascal

                  Cet article décrit quelques aspects non-violents peu connus de
                  l'Intifada, un mouvement de résistance à l'occupation israélienne de la
                  Palestine. Les aspects violents du conflit, de la part des deux
                  parties, sont amplement documentés et font la manchette dans nos
                  journaux presque chaque jour.

                  L'Intifada comporte deux phases, l'une débutant à la fin de
                  1987 que nous appelons la Première Intifada, et l'autre débutant en
                  2000 que nous appelons la Seconde Intifada. «Intifada» est un mot arabe
                  signifiant «secouer» dans le sens de « se débarrasser de ».

                  Taux de suicide en augmentation?

                    Par Normand Beaudet

                    « En 1996, 1 463 personnes sont décédées par suicide au Québec. Sur ce
                    nombre, 1 136 étaient des hommes, soit près de 80 % de l'ensemble des
                    décès par suicide.

                    « Le taux de suicide global dissimule le fait qu'il s'agit d'un
                    problème touchant plus durement les hommes. En effet, le taux s'élève à
                    30,7 par 100 000, contre 7,8 chez les femmes. Chez eux, la situation se
                    détériore dans tous les groupes d'âge, mais de façon plus marquée chez
                    les 15 à 19 ans et les 30 à 49 ans. Ces derniers représentent la
                    tranche de la population la plus durement touchée, la moitié des décès
                    par suicide leur incombant. »

                    Réparer la vie

                      Par Robert Brès

                      Ma mère a été tuée par un homme le 15 juillet 1970. J'avais huit ans.
                      Je vous épargnerai ici des circonstances de sa mort. D'ailleurs ne
                      devrait-on pas toujours en être épargnés ? Ce n'est pas essentiel.
                      C'est sûr que cela fait plus sensationnel quand je donne des détails,
                      les gens disent « oh mon Dieu »! Mais je ne suis pas à l'aise. C'est
                      comme si je n'avais pas à le faire, bien que cela m'assure parfois que
                      mon interlocuteur trouve ça grave et voit davantage la grandeur du
                      drame que j'ai pu vivre. Mais c'est rarement le cas. En fait, évoqué
                      que c'est un meurtre suffit. Le drame est qu'une personne en tue une
                      autre ainsi que la blessure qui en résulte chez les proches.