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CRNV

Le Printemps libanais en trois actes

    Le Liban repose sur un fragile équilibre intercommunautaire qui a donné lieu, de 1975 à 1990, à une guerre dont les enjeux sont à la fois libanais, régionaux et internationaux.

    Le 14 février 2005, la mort tragique du Premier ministre Rafic Hariri suscite un mouvement de libération populaire non armé qui compte renverser le gouvernement pro-syrien par les urnes. Il reçoit l'appui des USA et de la France qui insistent pour une application rapide de la résolution 1559 des Nations-Unies exigeant le retrait des troupes syriennes.

    La brève chronologie en trois actes que nous présentons permet de saisir au jour le jour la force de cette lutte populaire inspirée par la conviction que le pays est mûr pour le changement et peut avancer vers un nouveau destin. Le Liban, selon toute vraisemblance est en train d'écrire une nouvelle et inspirante page de l'histoire du Moyen-Orient. C'est le « printemps libanais ».

    ACTE 2 : La chute du gouvernement pro-syrien

      Effectivement, face au défi du peuple, le gouvernement d'Omar Karamé démissionne le 28 février: « La Place des Martyrs fait tomber le gouvernement, titre un grand journal, mais cette victoire … est le début d'une sortie de crise et non la fin de la crise. »

      ACTE 3 Retrait des troupes Syriennes et nouveau gouvernement de transition

        Un attentat à la voiture piégée dans la banlieue chrétienne de Beyrouth à Jdeideh vient réveiller la peur des vieux démons et le risque de déstabilisation. Cette fois les doutes ne semblent plus permis, une organisation de l'ombre cherche bien à semer la terreur en perpétrant des attentats destinés à intimider les partisans du Liban libre de toute présence étrangère.

        La commémoration d’Hiroshima à Montréal

          Dès 1980 l'organisme Project Ploughshares de Montréal et l'Union des pacifistes du Québec s'intéressent à la commémoration de la destruction d'Hiroshima. Mais c'est véritablement en janvier 1982 que commence l'histoire de cette tradition montréalaise qui commémore le bombardement atomique d'Hiroshima le 6 août 1945. La guerre froide est alors à son apogée et les États-Unis font pression sur les alliés européens pour déployer des missiles nucléaires aux frontières de l'URSS.

          Bombardier participe à l’occupation chinoise du Tibet

            Les Tibétains et leurs sympathisants ont
            profité de l'assemblée générale annuelle de la multinationale
            québécoise Bombardier Inc. à Montréal, le 7 juin dernier, pour
            présenter leur point de vue aux dirigeants et actionnaires. La
            participation de Bombardier au chemin de fer chinois vers le Tibet
            signifie, pour eux, un appui direct au gouvernement dans son occupation
            du Tibet.

            Nagasaki et Montréal

              Ce soir, à 22h02, ayez une petite pensée
              pour les 74 000 qui ont été tuées instantanément et la quantité
              équivalente de blessés à Nagasaki. Le 9 août 1945, le bombardier
              américain B-29 Bockscar a largué une seconde bombe atomique sur la
              ville nippone de Nagasaki à 11h02 heure locale. Il est faux de
              prétendre que Nagasaki a été visée à parce que la ville avait fabriqué
              les torpilles utilisées à Pearl Harbour, Nagasaki a été visée seulement
              après que les pilotes eurent déviés de la cible prévue, Kokura,
              obscurcie par les nuages.

              Le Canada et la bombe d’Hiroshima

                Commémorer Hiroshima, un devoir citoyen.

                Ce printemps, à New-York, les discussions sur le traité de
                non-prolifération des armes atomiques furent un échec. Malgré ses
                prétentions, le Canada a sa très grande part de responsabilité quant à
                la prolifération des armes atomiques. En tant que citoyen du monde,
                canadien, québécois et particulièrement montréalais, nous avons le
                devoir de nous rappeler d'Hiroshima, et de participer activement à la
                commémoration de la première utilisation d'une arme atomique sur des
                populations civiles. Hiroshima a été un acte d'intimidation politique
                auquel les dirigeants, l'industrie et les scientifiques canadiens,
                principalement à partir de Montréal et de Québec, ont pris une part
                active.

                Nhat Hanh, Thich

                  Lutte contre la guerre du Viêtnam

                   

                  Viêtnam et France

                  Né au Viêtnam en 1926

                   

                  Le Canada s’en va-t-en guerre!

                    Le 14 juillet 2005

                    Communiqué de presse

                    L'envoi de troupes à Kandahar en Afghanistan.

                    Au cours des derniers mois le gouvernement Martin se promenait sur
                    toutes les tribunes internationales pour promouvoir la responsabilité
                    ou le devoir de protéger, la responsabilité d'intervenir dans les
                    conflits internationaux pour protéger les populations civiles. Les
                    canadiens avaient en tête le Rwanda, le Soudan et Haiti, des pays
                    vivant des crises humanitaires issues de graves conflits où il serait
                    nécessaire de s'atteler à la tâche de prévention des conflits. Les
                    canadiens soupçonnaient l'élan militariste derrière le discours, mais
                    souhaitaient l'avènement d'une approche d'intervention préventive
                    prioritairement. Erreur!…

                    Seul en souffrance face au silence

                      Par Nadia Nadège

                      Le suicide annoncé par conférence de presse de Marcel Tremblay à 78 ans
                      a mis en évidence notre malaise devant la mort, voire la violence. Ce
                      sont des sujets tabous quand il s'agit d'en parler autour de soi,
                      d'avouer qu'on en rencontre dans son couple ou sur son lieu de travail.
                      Je constate tristement comment chacun préférerait ne pas en entendre
                      parler? Pourtant, les journaux adorent les mettre en colonnes et en
                      images. « Le drame, ça vend » me disait-on lorsque j'étudiais à l'École
                      supérieure de journalisme à Paris.