Historique
L’art est sans doute au-dessus de la politique, mais l’artiste, lui, est dedans jusqu’au cou, qu’il le veuille ou non. L’organisme sans but lucratif auquel tant d’artistes ont choisi de s’identifier s’appelle Artistes pour la Paix : ils s’y engagent pour un développement viable en faveur de la paix et du désarmement, qu’ils croient ou non en l’art engagé.
Le refus de la violence motive l’engagement des artistes dans leurs œuvres, leurs écrits ou leurs prises de paroles.
Les APLP dénoncent le militarisme, que ce soit au Myanmar, en Corée du Nord ou aux États-Unis.
Une certaine culture dominante, appelée rectitude politique, qu’on pourrait aussi désigner comme un consentement tacite à un ordre fabriqué, s’est plu à ériger un mur de méfiance autour des concepts féminisme etpacifisme. Il devient de bon ton de s’en distancer comme d’extrémismes sinon sectaires, du moins naïfs illuminés, alors qu’il s’agit de nécessaires et raisonnables contrepoids à une domination multi-millénaire par les armes et la violence. Combien de fois entend-on je ne suis pas féministe/pacifiste mais…!
À l’exemple des savants Albert Einstein, Bertrand Russell, Joseph Rotblat et au Québec Louise Vandelac, Hubert Reeves et Pierre Dansereau, de nombreux artistes s’engagent dès les années 80 dans le mouvement pacifiste; notons, au Québec, toujours : Renée Claude, Raôul Duguay, Margie Gillis, Gilles Marsolais, Raymond Lévesque, Joseph Rouleau, feue Maryvonne Kendergian, feu Arthur Lamothe…
Pour accéder au site web d’Artistes pour la paix, cliquez sur http://artistespourlapaix.org/