La désobéissance civile: Une formation de résistance radicale mais non-violente

Lundi 23 mai. La brume enveloppe les édifices du centre-ville Angle Jeanne-Mance et Maisonneuve, un attroupement se forme. Ils sont plusieurs centaines qui s’entassent lentement dans des autobus jaunes (scolaires). Malgré le bruit des moteurs, on entend jaillir de toutes parts des conversations très diverses. Cela témoigne bien des différents types de personnes qui s’en vont à Ottawa: pacifistes, écologistes, anarchistes, chrétien-ne-s, francophones, anglophones, autochtones, latinos… Pourtant, un idéals unit: le respect de la vie, de la dignité des personnes. Ces femmes et ces hommes s’en vont dire aux gouvernements de ce pays :  » Assez, c’est assez! » Non à la violence, non à la guerre ici et dans les pays du tiers-monde. « Non à la tenue d’une foire aux armes… ARMX, va t’en!  »

Complices. Complices si nous nous taisons, si nous fermons les yeux devant la venue de dictateurs, en sol canadien. Complices ? Non. Ces milliers de manifestant-e-s, en route vers Ottawa ne l’étaient pas. Encore moins, ces quelques 150 personnes qui ont participé à la désobéissance civile. Hommes et femmes décidé-e-s à crier leur révolte, à obstruer l’entrée de la foire d’ARMX, décidée-es à affirmer publiquement leur désaccord face au système. Porté-e-s pour la plupart par un idéal qui veut que tous les humains aient la vie et la possède en abondance.

 

La désobéissance civile une formation de résistance radicale mais non-violente

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