Réponse de l'auteur du texte "Les enfants-soldats de l'armée canadienne" à la lettre «Les cadets ne sont pas des enfants-soldats», publiée dans Le Devoir le 19 mars :
Le Gouvernement canadien cherche constamment à sensibiliser la population à la guerre. Ses efforts nous touchent et nous affectent de plus en plus. Ils s’adressent même à nos jeunes dès la fin de l’école primaire.
Les enfants-soldats de l’armée canadienne
Vous êtes parents, il y a des enfants dans votre famille, dans votre entourage…Vous travaillez avec les jeunes. Bien sûr, vous leur souhaitez ce qu’il y a de mieux.
GARE À VOUS !
Je constate qu’une des priorités actuelles de notre gouvernement est d’investir dans l’industrie militaire en allant chercher des milliards de dollars dans les budgets des services sociaux et de l’éducation. Nos finances publiques servent de plus en plus à soutenir des guerres qui ne profitent qu’aux marchands de canon. Face à cette situation, pouvons-nous nous permettre l’indifférence ?
La campagne d’opposition au recrutement militaire en milieux étudiant porte fruit. Son rôle est d’informer la population étudiante sur les dessous d’un engagement militaire, à inciter les associations étudiantes à prendre position sur la question de la présence de l’armée dans leur institution et à mettre un terme au recrutement dans les écoles.
Les Cadets royaux de l'armée canadienne ont invité tous les jeunes et leur famille à un grand rassemblement jeunesse sur les Plaines d'Abraham en août dernier.
Un premier communiqué de presse prévoyait la présence de 4 000 cadets et un programme d'activités comprenant un concours provincial pour tester leurs connaissances sur l'histoire militaire de la ville, une démonstration de biathlon, des concerts devant public et une journée retrouvailles des cadets…
Dès la fin de l’école primaire, à l’âge de 12 ans, vos enfants peuvent être approchés pour joindre le mouvement des cadets de l’armée. On leur fera miroiter la chance de se faire de nouveaux amis, de vivre une expérience d’aventure et de voyager. Le tout aux frais du Ministère de la Défense nationale.