Dès sa création en 1987, la prévention de la violence en milieu jeunesse a été une préoccupation majeure du Centre de ressources sur la non-violence. L’organisme a toujours agi comme lieu de vigie sur les questions de violence sociale et s’est très rapidement penché sur la gestion saine des conflits interpersonnels et sur la prévention de la violence en milieu jeunesse.
Tous s’entendront pour dire qu’il est urgent de contrer la violence chez les jeunes. Il n’existe malheureusement pas de recette-miracle pour la faire cesser du jour au lendemain, que les jeunes la côtoient dans les écoles ou soient témoins d’agissements brutaux dans leur milieu de vie.
Juin 2003, je suis au travail, planifiant la relance des activités du
Centre de ressources sur la non-violence. Nous sommes un vendredi
après-midi, un bel après-midi de printemps. Je prévois une randonnée
sur la piste cyclable dès que je suis satisfait de mon document.
Le téléphone sonne, c'est l'agence du service de garde. On
m'avise qu'elle vient de fermer définitivement la garderie en milieu
familial que fréquente ma petite fille de quatre ans. Une plainte a été
reçue et, après vérification, la Direction de la protection de la
jeunesse a mis les propriétaires sous enquête. On m'avise que ma fille
est en sécurité, que je peux la prendre dès que possible.
La société québécoise a commencé à se préoccuper davantage de la violence chez les jeunes depuis quelques années. Cet article vise à poser une réflexion plus spécifique sur la violence des jeunes à l’école en montrant qu’elle constituerait une réponse à d’autres violences qu’ils vivent dans ce milieu et dans la société…
Dans une brochure intitulée Scoutisme et paix publiée sur le site internet de l’Organisation mondiale du mouvement scout, la contribution du scoutisme à la paix nous paraît bien démontrée: